Louis-Marie à Montfort-sur-Meu — Frères de Saint-Gabriel

Louis-Marie à Montfort-sur-Meu

Louis-Marie Grignion naît à Montfort-sur-Meu le 31 janvier 1673. Il est baptisé le lendemain. Il sera placé en nourrice chez la mère André.

Maison nataleLouis naît dans la famille Grignion le 31 janvier 1673.

Il est le deuxième d'une famille de 18 enfants.
L'aîné meurt en bas âge comme 7 autres frères et sœurs. 

Dès le lendemain, 1er février, il est baptisé en l'Église Saint-Jean. En l'honneur de son baptême il aimera prendre le nom de Montfort à la place de son nom de famille. Ne parle-t-on pas aussi de François d'Assise ou de Thérèse d'Avila ?

Plus tard il ajoutera Marie à son prénom, par amour de la Vierge Marie. Cela apparaît pour la première fois en 1703 sur un registre du Mont Valérien (Paris).

C'est ainsi que l'on parle aujourd'hui de Louis-Marie Grignion de Montfort.

Sitôt après son baptême, il est placé en nourrice chez la mère André, à La Bachelleraye, en pleine campagne, à quelques kilomètres de Montfort. C'était une tradition courante dans les familles bourgeoises de l'époque.

C'est là qu'il fait ses premiers pas
dans la vie. La mère André l'initie à la prière. Elle l'inscrit à la confrérie de l'Ange Gardien à la paroisse voisine de Bédée. C'est de là que date sans doute sa dévotion aux Anges Gardiens. Ne termine-t-il pas plusieurs de ses lettres par la formule : « Je salue votre ange gardien » ?

Montfort quitte sa ville natale en 1692. Il y reviendra pour la première fois depuis son départ, en 1706. Trois faits qui le caractérisent bien, marquent ce retour :

  • Le repas de famille
  • Le sermon muet
  • La leçon à sa nourrice

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