Les premières recherches — Frères de Saint-Gabriel

Les premières recherches

Dactytologie

Les recherches sont de deux sortes : les unes, plus ou moins indépendantes de la méthode choisie, portent sur le contenu de l'enseignement, entre autres le français et le catéchisme ; les autres, plus révolutionnaires, concernent les méthodes elles-mêmes.

La chéirologie

DactylologieLe premier ouvrage à paraître est celui du F. Alexis, à Lille, en 1850, sous le titre de "Chéirologie". Le langage des signes, qui utilise les différentes positions des doigts, c'est de la dactylologie (du grec dactylo : doigt).

Avec la chéirologie (du grec chiro : main), les signes sont faits avec les deux mains, et chacun d'eux évoque, non plus une lettre mais les consonances de chaque mot. C'est en quelque sorte la sténo du langage des signes.

C'est à Lille également que le F. Anselme, qui n'a que 25 ans (le F. Alexis en avait 31), se lance en 1849 dans un travail gigantesque qui n'aboutira qu'en 1853 : la rédaction d'un livre intitulé  :

Enseignement de la langue française aux sourds-muets.

Cet ouvrage de 400 pages accompagné d'un livre du maître de 154 pages, qu'il terminera avec le F. Louis, de Nantes, deviendra le classique de nombreuses maisons de sourds, même à l'étranger.